samedi 30 janvier 2010

LE PANOPTIQUE DE NÉON™ / VI


LE "PANOPTIQUE" PERSISTE DANS LE JOURNAL DE NÉON™. UNE RUBRIQUE RÉGULIÈRE POUR DÉNICHER DES RÉFLEXIONS, DES MORCEAUX D'ESPRITS... UNE SORTE D'ANTIMANUEL RÉCURENT DES PIPE-LINE DE LA PENSÉE DIRIGÉE.



ARTWORK © JL GANTNER 01/2010



« Le peuple a besoin qu'on l'éblouisse et non pas qu'on l'éclaire ».
Théorie des quatre mouvements (1808) - Charles Fourier


jeudi 21 janvier 2010

BRIGHT STAR


CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE

BRIGHT STAR
(de Jane Campion)





L’histoire débute à la fin du règne de Georges III, quelques mois après la défaite des français à Waterloo, au tout début de ce que l’on nomme... le siècle impérial de l’histoire britannique. L’histoire... du jeune poète John Keats et de sa liaison passionnelle avec Fanny, une jeune fille de la bonne société anglaise. L’action se déroule principalement entre 1819 et 1820, dans la maison familiale des Brawne à Hampstead, un faubourg du nord de Londres. Jane Campion explique que c’est la biographie d’Andrew Motion qui l’a d’abord profondément bouleversée. L’histoire d’un très jeune poète romantique, mort d’une tuberculose à l’âge de 23 ans. Le film est inspiré par des lettres d’amour de John pour Fanny, quelques-unes des lettres les plus belles qu’un homme ait pu écrire à la femme qu’il aime. « Bright star » est construit à la manière d’un poème narratif, inspiré de cet « Ode on a Grecian Urn » d’ « Ode on Melancholy » ou encore d ’ « Ode to a Nightingale ». Trois des plus beaux poèmes de John Keats, tous écrits alors qu’il fréquentait la maison d’Hampstead et les yeux éblouis de Fanny.


L’image du film est suave et délicieuse. Une des plus douces qu’il soit permis de ressentir sur un écran perlé de cette envergure. L’image d’une femme, je veux dire : d’un cinéma « féminin », je ne sais pas ? Le côté féminin de la cinéaste néo-zélandaise, l’auteur de la superbe « Leçon de piano » palme d’or à Cannes en 1993 ou de cette adaptation à l’écran du « Portrait de femme » d’Henry James. Tout est beau, sobre et lumineux... Irradié même ! Une image de verts tendres, de neige immaculée ou de ciels éthérés. Un décor moelleux pour l’histoire la plus cruelle qu’on puisse entendre. Car cet amour-là, ce grand amour... est privé d’oxygène d’un bout à l’autre du film. L’histoire de sentiments impossibles au-delà de la seule beauté des choses. « Beauty is truth, truth beauty,-that is all Ye know on earth and all ye need to know » (« Beauté est vérité et vérité beauté. Voilà tout ce que l'on sait sur terre et tout ce qu'il faut savoir » a écrit Keats cette année-là. « Moitié légume, moitié mec... » chantait Gainsbard. Le type est une sorte d’ange, « Sorry angel... » C’est çà. Pas tout à fait un homme, ou plutôt : Un homme, mais dans sa quintessence. Nettoyé de tout son gras immonde, de toute sa perversion. L’homme, sans sa couleur infâme. Elle... (En réalité, le film de Jane ne parle que d’elle. Et lorsque l’image s’attarde souvent sur Keats, c’est encore par le prisme de ses yeux à elle, de son amour absolu pour lui.) Jane réussit à filmer avec une incroyable justesse, l’ultime sentiment d’un cœur las. Bref ! Fanny aime Keats et Jane aussi, qui se voit peut-être un peu dans les yeux de cette belle héroïne désespérée. Fanny a survécu à la mort de son grand amour, ce qui est déjà beaucoup pour l’action minimaliste d’un cinéma qui chuchote plus qu’il n’articule exagérément. Mais quand je dis survivre... Devrait-on parler plutôt, de l’amplitude du noir qui recouvre le ciel à l’endroit du générique, et cette sorte de tendance à la brume matinale qui vous enveloppe encore longtemps après le caractère intense du spectacle.
Néon™



samedi 16 janvier 2010

TOURNAGE GIVRÉ !


CARNET DE TOURNAGES


TOURNAGES EN CASCADES
DOUBS ET "REDOUX"

Des sculptures de glace, « plutôt fragiles » au pied des forêts sauvages du haut-Doubs... Et l’histoire d’un tournage qui aurait pu aussi carrément mal « tourner »…

Les bords du Doubs… à quelques mètres de la frontière suisse. Les habitants du plateau de Maîche appellent ce défilé plutôt austère en hiver : « la vallée de la mort »… Des températures un peu fraiches depuis le début du mois de janvier… Juste, ce qu’il faut à la nature pour se parer de quelques atouts plutôt agréables pour quelques passionnés du genre ; certes, peut-être un pt'it peu barjots aussi ! Le truc de Stéphane, garde forestier dans cette région du haut-Doubs et Frédéric, horloger de profession, son compagnon de cordée… Deux loulous paumés dans les profondeurs sauvages des plateaux maichois… et leurs crampons « 12 pointes » accrochées sous le comptoir du Pic'assiettes les jours de pluie. Un repère de brigands et son côté bonne cave à bières pour faire baisser la pression pendant les coups de froid. Bon, d'accord ! Leur côté… ok ! un peu givré, quand même !



Une couche de quelques centimètres de glace seulement,
suspendue dans le vide par l’opération douteuse d’une succession de réchauffements climatiques
dans la belle affaire d’un hiver autrefois rigoureux.
Le côté quand même un peu aléatoire de l’ascension.



Pour tout vous dire exactement : Nous avions programmé le tournage d'une séquence d'escalade afin de nous démarquer un peu de cette overdose d'informations météorologiques de ces dernières semaines. Des tonnes de froid déversées dans les journaux toutes tendances confondues... du verglas récalcitrant dans tous les JT, des trains paniqués sous des congères méditerranéens, sur toutes les chaînes de télévision...
Un rendez-vous à... Maîche. (Bon, oui, je sais ! Tout le monde ne situe pas forcément d'emblée sur une carte géographique les vestiges de la prestigieuse commune horlogère du Doubs, ou dit-on, le général De Gaulle aurait rencontré Wiston Churchill en 1944 en son très modeste château de Montalembert. Montalembert... Le comte... de Montalembert. 1810-1870. Le journaliste et défenseur acharné des libertés publiques en commençant par celle de la presse qui me touche bien sûr tout particulièrement. Mais je m'éloigne de notre sujet, n’est-il pas ?!... ) une cascade donc ! et j'y reviens... comme la glace revient chaque hiver sous forme d'une plaque de verglas sous nos pompes de sécurité bien cirées, et comme cette même excrétion de banquise itinérante a tendance à fondre aussi sec au fond de nos verres vides les soirs de cuite. Oui, bon, ça va !... Tout le monde a déjà vu flotter des colonies d’icebergs au fond d’un verre d’absinthe, non ?! Et puis après tout, vous faites bien comme vous voulez. Ça ne me regarde pas.
Avec tout ça, j’ai perdu le fil maintenant ! Voilà le boulot !





STEPHANE, DANS UNE CASCADE DE "LA VALLÉE DE LA MORT" - FRANCHE COMTE
"Vas-y Stéphane. Fais pas le con !"

Non, voilà, j’y suis : Un coup de froid ! c’est ça. Le truc du rhume de cerveau qui te tombe dessus un soir de redoux et qui te prend la tête tout l'hiver. Le truc de la goutte au nez récalcitrante à cause des températures négatives et d'un paquet de saloperies qui traînent dans l'air humide et poisseux du monde moderne. Une ligne de gel... C’est ça. Une bonne ligne de gel en forme de cascade qui te coule des narines et le bonnet enfoncé jusqu’aux yeux... Une bonne bouille d’abruti avec sa raie au milieu pour se la péter à la foire. Je te raconte pas la tête du type avec ces cheveux tout gelés en forme de cascade avec la raie au milieu ! Le genre de coupe des années quatre-vingt à l’entrée du Maculmba pour épater les videurs à l’entrée, que je dis. « Le genre de coiffure qui ne passerait pas inaperçu au Pic’assiette » vu la nature du patron... que le mec me rétorque ! Change de coiffeur mon pote, qu’il rajoute. Ou change de bistrot, je sais pas ?! (Précisant au passage, tout le bonheur que nous avons eu à consommer quelques bières dans un des meilleurs établissements de la région... Si, si, vraiment ! Et du point de vue des bistrots, je vous jure que Néon™ en connaît quand même un rayon. Aussi vrai que je m'appelle Néon™ et que je fais le métier que je fais).

Bref ! Tout s'annonçait au mieux des intérêts de chacun et de celui du service de l'audiovisuel public français en particulier. Un grand reportage sur la chose gelée du Haut-Doubs... et une paire de gars dans le genre super cool, pour nous montrer le chemin à l’écran. Jusqu’à ce bruit effrayant. Un boucan du diable. Un vrai coup de pétard dans les écoutilles, juste au moment où on commençait vraiment de trouver un terrain d’entente à propos d’une voie d’ascension plutôt télégénique. La fameuse ligne de verglas en question... juste là, gisante à nos pieds, répandue en mille débris. Des tonnes de glace dispersées. La belle sculpture et ses dentelles de givre, réduite en bouillie. Un vrai coup de chaud pour le coup ! Le truc à tourner de l’œil si vous pouvez imaginer le tableau. Et quand je pense qu’on riait à l’idée qu’un truc pareil pouvait à tout moment nous préparer un sale coup. Le genre de coupe en brosse au lieu de la raie au milieu par exemple !... et pour être tout à fait explicite : Une coupe en brosse avec plus de raie du tout. Ou plutôt : une coupe en brosse avec une raie intégrale à la place du nez, du nez et du reste. Une raie au milieu de la tête aux pieds. Le truc du mec tout rayé de partout. Rayé des listes électorales et de toutes les autres listes du monde libre d’un coup. Le mec éraflé jusqu’au sang, et ses pensées à la con à propos des libertés publiques qui ne lui servent plus à rien sous ses tonnes de verglas. Des libertés... mais aussi des devoirs qu’on est en droit d’attendre d’un comportement irresponsable d’un type pareil. Un type, le genre présentateur télé avec ses cheveux tout gelés et sa panoplie de laits démaquillants qui contribuent chaque jour au réchauffement climatique. Putain, les cons !



L'HOMME QUI N'AVAIT PAS FROID AUX YEUX !

La discipline demande « évidemment » une excellente connaissance des techniques appropriées
et un sens très précis de l’observation des conditions naturelles.
Quelques degrés en plus sur le thermomètre, une mauvaise estimation du moment propice,
et c’est tout l’échafaudage de glace, qui peut s’écrouler d’un seul coup.
Des tonnes de matière gelée prêtes à vous foncer dessus comme un camion.
Demandez à David (le caméraman de l’équipe qui a bien failli en faire les frais).
Quelques minutes après qu’une panne de caméra nous ait miraculeusement contraint à quitter notre premier lieu de tournage,
la cascade sous laquelle nous nous trouvions alors, a d’ailleurs complètement disparu dans un bruit effrayant.
Une aventure précaire s’il en est !




LA CASCADE DE L'ULYSSE : 2010 - VALLEE DE LA MORT - FRANCHE COMTE







Remerciant chaleureusement nos deux protagonistes du jour, Stéphane et Fred du club Verticool à Maîche. Avec l'objectif sincère de ressortir la caméra cet été comme promis.
PS : Bonjour à Gilles Blanchon.
NÉON™





PS : Et pour les amateurs de sensations fortes, Verticool, proposera bientôt un topo des sites de glace, les plus remarquables de la région. Une véritable bible pour amoureux du verglas et des randonnées... un peu givrées sur les plateaux du Haut-Doubs.






vendredi 15 janvier 2010

LE VOLEUR DE BICYCLETTE


DU MONDE MERVEILLEUX DE LA CIRCULATION DES IDÉES LIBRES, ET DE LA MARCHE À PIED UN PEU FORCÉE PAR LES CIRCONSTANCES D'UNE PAIRE DE ROUES EN MOINS ET SANS COMPTER LE JOLI CADRE CHROMÉ SUR LEQUEL ELLES ÉTAIENT SÉVÈREMENT VISSÉES !




AVIS DE RECHERCHE !
VTT / cadre SUNN (finition chromé, sans marque visible)
roues MAVIC™ CROSSROAD tubelessfreins V-BRAKE
fourche SUUNTOUR (grise, sans marque visible)
pédales automatiques SHIMANO
selle SCOTT


(VOLÉ À BESANÇON janv/2010)



Il fallait que ça arrive un jour ! Et malgré les serrures électriques, les portes fermées à double tour et les systèmes modernes de protection automatique un peu clinquants. La conséquence de la multiplication des murs d’enceinte et du flicage au rabais au lieu d’investir dans la bonne éducation des braves gens. Oui, la question posée d’une société plus juste en ligne de mire d’une politique plus adéquate, et qui permettrait par exemple, d’apprendre les bonnes manières aux gens. Le principe de politesse par exemple, les bonnes manières et le respect d’autrui... La conséquence de la bonne éducation et de la volonté d’une instruction bien dispensée, reléguées au second plan de cette obsession moderne de vouloir s’enfermer à double tour sur nous-même avec les yeux bandés et les volets fermés. Un véritable désastre des temps modernes. Bref ! Voilà que dorénavant je marche à pied. Un vélo, ses deux roues de compétition et son guidon plié dans le sans du vent, disparu, pffft ! envolé... Un bon camarade de jeu, dont je ne me méfiais pas assez qu’il fut possible qu’il attira quelque foule calamiteuse en mal d’activité sportive à bas prix. Une bête de course achetée en 2004 pour me remettre d’un accident de montagne, et prévue tout exprès pour courir la forêt, les chemins de halage et les routes de campagne. Bon... ça ne sert à rien de ressasser... Juste du « matériel » comme on dit ! Et vous aurez mille fois raison, d’un type qui se plaint qu’une bicyclette lui soit volée le jour d’un séisme qui abîme la vie de milliers de gens de l’autre côté de la terre. Des gens qui ne feront plus jamais de vélo. Des gens qui pour beaucoup n’en avaient d’ailleurs jamais fait, autrement que pour essayer de trouver un boulot décent, quelques subsides pour seulement essayer de bouffer. Un type à qui on dérobe son clou sous ses fenêtres alors que le reste de la France entière tente de s’y retrouver sur son identité gauloise en évitant toute forme d’amalgame avec sa culture gréco-romaine, nos influences barbares et tout ce qui pourrait fâcher les gens dans les tribunes un peu réchauffées d’un stade de foot en hiver. Et permettez-moi au passage d’oublier volontiers cette burka, et son degré d’érotisme fort limité au travers de nos relations pitoyables. Cet obscurantisme toutefois très à la marge de notre paysage quotidien, et qui nous voile l’essentiel des dérives du monde libre et civilisé. La vérité, si vous voulez savoir ? c’est que je me fous de cette burka comme de mon premier p’tit vélo remplacé par une foule de vélos plus grands depuis que j’ai cinq ans... Voilà ce que je pense. Une burka, ou n’importe qu’elle foutu drap ténébreux qui nous empêche de nous reconnaître, nous entre mille âmes meurtries. Disons pour être « franc » que ce qui m’intéresse pour l’heure serait plutôt d’un ordre purement rationnel et en rapport direct avec mon pouvoir d’achat en pleine déconfiture. L’idée de pouvoir encore partager un peu de mon salaire avec des plus nécessiteux que moi, alors qu’il m’arrive aussi de ne plus réussir à boucler les fins de mois. Un sacré dilemme. Bon, rendez-moi mon clou non d’une pipe ! Ou au moins les roues, que diable !... Une paire de roues Mavic™ et des pneus tubeless taillés exprès pour la boue, les bourbiers et les terrains glissants. Ma bécane à moi que je bichonnais depuis cinq ans et tout son équipement acheté en économisant mois après mois pour pas trop dépenser d’un coup. Tout un équipement monté à la main et parfaitement huilé pour que ça tourne bien rond dans les montées avant de réussir à se lâcher dans les descentes un peu délicates au milieu des hijabs et de tous ces minarets en construction qui nous gâchent le décor de nos belles églises en grès des Vosges...


Le dit-engin avait aussi servi en septembre 2009 lors d’un reportage sur la circulation en ville. Un parcours pédagogique dans les rues de Besançon dont la mairie s’escrimait à « nous » faire dire, grâce à un paquet de statistiques officielles : « qu’il fesait bon rouler en ville » et en toute sécurité au milieu des voitures garées n’importe où, et ces camions de livraison prioritaires sur les trottoirs et dans les rues piétonnes. Des portions de pistes dites « cyclables » ; des bandes à rouler, branchées sur un courant alternatif d’opinions écologiques prétendument sincères et d’un foutage de gueule quand même un peu voyant. Bon, sans rancune, mais quand même, fais chier !!




Vélo à Besançon
(TOUS DROITS RÉSERVÉS © FRANCE TÉLÉVISION 2009)



Et pour citer ce Charles Fourier en train de refaire surface dans la capitale comtoise en cette fin de mois de janvier : « Les trois ennemis naturels des passions et de l'harmonie sont, dit-il : l'uniformité, la tiédeur et la médiocrité.../... Aussi, l'équilibre des passions ne peut-il s'établir que par un choc régulier des contraires ».
NÉON™



lundi 11 janvier 2010

UN COUP DE FIL EN HIVER


PORTFOLIO / 2.0




MONTFAUCON 10/01/2010
(TÉLÉPHONE PORTABLE 2.0)
©JL GANTNER



MONTFAUCON 10/01/2010
(TÉLÉPHONE PORTABLE 2.0)
©JL GANTNER



Parce que la neige tombe seule et que l’amour meurt quand même un peu en hiver. Pour le reste ! Pour le reste... le vaisseau navigue à vue, et sème des courants d’air pliés en quatre sous quelques mauvais vents d’apparat. J’attends un de ces jours de lune mal amarrée ; une paire de brumes sincères grâce auxquelles une route se perdrait enfin. Pour le reste... Je pensais à cette idée large d’un point de vue sensible fagoté comme un flic. Des armées d’uniformes pour sentiments réguliers. Cette agitation sans scrupule qui flingue à tout va. Pour le reste, je vous laisse juge de la direction des baisers d’intendance. La décadence de nos amours bureaucratiques. Un mouvement de l’air irrésistible qui chasse tout.
JLG




MONTFAUCON 10/01/2010
(TÉLÉPHONE PORTABLE 2.0)
©JL GANTNER






dimanche 10 janvier 2010

AVATAR


CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE


AVATAR (de James Cameron)

DU PRINCIPE D'UNE IDENTITÉ À REVOIR POUR TOUT LE MONDE... À CELUI DU TRANSFERT D’IDENTIFICATION COMME BESOIN NÉCESSAIRE À LA SURVIE DE L'ESPÈCE...




Avatar... Je ne sais pas vous ?!... mais je crois que je vais avoir du mal à m’en remettre... Vraiment ! D’abord la prouesse technologique, la « 3D relief » (malgré quelques réserves à propos d’une « révolution » annoncée !) Bon ! n’y revenons pas ! Mais une technologie spectaculaire dédiée au message par la forme d’exhibition la plus élaborée du moment. Une plongée virtuelle dans un espace tridimensionnel. Une sacrée claque tout de même ! Le message donc... Celui d’une jolie « Pocahontas » déjà vue chez Disney ou de cet irréprochable « Danse avec les loups » de Kevin Costner en 1991... Pour dire toute la vérité sur la simplicité du scénario (et j’avoue avoir eu envie d’en sourire juste un instant avant d’aller voir le film avec mes lunettes électroniques sur le nez) : Des gentils indiens dans leur forêt primaire contre les méchants blancs-becs d’un consortium d’extraction de minerai. On ne peut plus simple donc ! D’un côté, une race de géants bleus de type aborigène et vivant dans un équilibre parfait avec la jungle luxuriante qui les entoure du côté d’Alpha du Centaure. De l’autre, une bande d’humains plutôt antipathiques et leur besoin de tout détruire sur leur passage pour quelque inclinaison à continuer de s’en foutre encore plein les poches au mépris de toutes les beautés qui nous pètent aux yeux dans toute la profondeur de l’image...



Bref ! rien de bien nouveau dans le discours tendance écolo-marxiste, que vous exécrerez peut-être selon votre lieu, ou votre année de naissance ! Rien... Mais si, justement ! Que je vous explique qu’habituellement dans ces cas flagrants, c’est « l’homme » par qui la rédemption de ses congénères médiocres ou simplement altérés est toujours possible ; quitte à subir le martyr et à y laisser sa peau. La méthode christique ordinaire, en quelque sorte. Dans Avatar au contraire... c’est en réalité, la forme humaine, l’essence même de l’humanité qui finit par nous dégoûter complètement par sa connerie et sa cruauté sans limite. Au point que le messie potentiel incarné par l’excellent Sam Worthington, l’ex marine Jake Sully dans le film de Cameron... préfère finalement, son « avatar », justement, l’idyllique « Na’vi »... à sa mauvaise fortune de terrien. Et comme je le comprends... Comme j’étais entièrement d’accord avec lui, chevauchant mon dragon ailé, un Ikran, dans le ciel magnifique de Pandora avec ma belle Neytiri, ses grands yeux jaune et ses petits seins bleutés... malgré son arbre-maison calciné, et tout son peuple qui pleure son habitat traditionnel à l’agonie.



Voilà ce qui se révèle on ne peut plus troublant dans la fresque écologique de Monsieur Cameron, plus de dix ans après son immense Titanic. Le transfert d’identification définitive de la race humaine dominante en déconfiture de ce début de vingt et unième siècle, en l’image irrésistible d’un l’aborigène extra-terrestre qui sortira vainqueur d’un combat autrefois réputé sans issu. Cette fois, la chute du peuple Omaticaya n’aura pas lieu malgré la somme de violences arbitraires qui s’abat contre lui et son mode de vie, disons, oui, bon, d’accord... un peu new age, pour faire simple ! Non. Et aucune arme, aucune artillerie même disproportionnée n’y changera rien. La faute aux arbres sacrés et à leur réseau de communication plus puissant encore que ces millions de milliards de synapses d’un pauvre cerveau humain en pleine crise de lucidité sur son monde avarié et son avenir miteux. La faute aux âmes pures et à la magie d’Eywa. Pandora, la planète nature termine vainqueur de la connerie humaine et voilà. Et c’est déjà pas mal ! que voulez-vous que je vous dise encore ?!... Que Néon™ tournerait un peu écolo ?! Comment ?... ce Néon™-là ?! Ce Néon™ de la ville, et qui comme « chacun » sait déteste la campagne pour sa terre aménagée en pâtures et ses rejets intempestifs. Cette campagne-là et son folklore « d’antan »... Ses lopins balisés et son réseau de fils barbelés. Tout ce qui pue le repli sur soi et la crise d’identité à plein nez. Beurk ! Tout le contraire de la nature justement... Que l’on se comprenne bien : la campagne comme le strict opposé de la beauté considérable du monde sauvage. Un Néon™ urbain jusqu’au bout de la truffe et son bilan carbone plutôt élevé malgré ses déplacements quotidiens à vélo pour aller bosser et son petit faible pour la marche à pied au lieu des courses de bagnoles dans le désert... Un vaurien qui s’ignore dans son bain rempli d’eau précieuse et surchauffée pour se remettre de ses séances de télévision précipitées. Ce Néon™... que vous connaissez peut-être mal... et qui a quand même toujours préféré les indiens et leurs arbres sacrés a toute autre forme d’émancipation libérale insensible. Oui, une vraie faillite du corps humain et tout ce qu’il est capable de foutre en l’air autour de lui d’essentiel à sa propre survie et sans le moindre sentiment de culpabilité. Un aveugle, un fou... un dégénéré. Un voyou de la pire espèce. Avatar... ou l’idée d’un homme qui préfère finalement le refuge virtuel à sa propre vie qui le dégoûte un peu. Ou pour rester aussi dans cette actualité embarrassante d’un Camus réactualisé et plénipotentiaire, qui lui donnerait « La nausée » au moins autant qu’à Sartre... Cette intuition d’un homme pour qui « l’absurde » est la conscience toujours maintenue d’une « fracture entre le monde et son esprit ».
NÉON™






samedi 9 janvier 2010

L’ESCALADE... / 2


RÉUNION DE CRISES / 2

« Camus » à la télé... j’avais d’abord cru à une confession du producteur de Johnny. Un docu-fiction filmé sur une star du rock franco-suisse, en cure de repos dans un « Halliday in*** » de Los Angeles. Camus... Le Nobel... en habit d'apparat taillé dans le sens d'un faux format 16/9e (d'info format 16/9e)... Mais quelle merde ! Pardonnez-moi l’expression ! L’auteur de « La chute » traduit en langage télévisuel ! Camus ramené à quelques histoires de culs ennuyeuses sur toile de fond d’un suicide amoureux annoncé, J’exagère à peine ! Ou lorsque France 2 se lance dans la grande aventure d’un service public prêt à toutes les compromissions intellectuelles pour « s’agiter, faire du bruit, montrer qu’elle existe... » (dirait Godard...) auprès du plus grand nombre et au mépris de toutes les règles cinématographiques de bonne conduite (d’ailleurs le type se tue en bagnole à la fin, pour dire !...) Le côté, oui, « pornographique » (pour reprendre l'auteur du « Mépris »). Le côté simpliste et réducteur de la grande société de l'audiovisuel public en plein chantier de rénovation. Bon, oui, je sais... J’aurai s plutôt dû terminer mon Andrew Sean Greer qui ne demandait que ça sur ma table de nuit. Une belle histoire de mariage... « L’histoire d’un mariage » sur fond d’Amérique des années 50, de ségrégation raciale, et des méchants époux Rosenberg qui terminèrent tout cramés sur la chaise électrique d'un grand pays libre. Mais là n’est pas l’essentiel. « L’histoire d’un mariage ». C’est le titre de ce bel opus littéraire d’un écrivain américain subtil et plein d’intérêts pour la chose humaine. « Nous croyons connaître ceux que nous aimons. Nous croyons les aimer. Mais ce que nous aimons se révèle n’être qu’une traduction approximative, notre propre traduction d’une langue mal connue. » Pour tout dire : une expérience profondément déstabilisante. (Un joli cadeau de ma Lili...) L’auteur des « Confessions de Max Tivoli », mais que je n’ai pas lu... À bon entendeur ! Une sorte de filiation avec Jonathan Coe. Oui, bon, là n’est pas l’important non plus.




L'ÉCLUSE / NÉON™ 1982


Écluse : Ouvrage d’art permettant de faire monter ou descendre le niveau d’eau d’une rivière ou d’un fleuve pour autoriser la navigation sur un réseau hydraulique en pente. Voir aussi, Écluser : Solder tout ce qu’il reste de la marchandise à vendre, écluser les stocks. Ou bien encore : S’en jeter quelques-uns dans la cave d’un pote ; faire la tournée des bars jusqu’au bout de la nuit. Payer quelques tournées à des gens qu’on aime bien. Se saouler la gueule par une belle soirée de janvier pour se souvenir de quelques bons moments passés.



PARADOXES ET CONTRADICTIONS

C’est-à-dire que l’idée m’est venue comme ça, cet après-midi, lors d’une séance d’entraînement de course à pied dans une couche de neige toute neuve d’au moins vingt centimètres, et alors que j’aurai vraiment préféré sortir mes planches pour une virée à ski quelque part, n’importe où sur les pentes douces d’un Jura suisse bien comme il faut. Une idée en l’air, juste une pensée à réagir, à sortir de cette sorte de somnolence naturelle, cet engourdissement consenti... comme une crise de lucidité au milieu d’un beau voyage militaire. L’idée, plutôt l’image d’un corps plongé dans l’agitation sans scrupule, une véritable tempête et ses vagues à l’âme récalcitrants. Quelques kilomètres de course à pieds en pleine nature pour respirer l’air plutôt frais de ce début d’année, ce marasme, cette faillite de tout un système qui garde ses grands airs d’y croire encore et jusqueboutistes, malgré les trous noirs et tout ce qui nous dévore de l’intérieur depuis des lustres ; la société bourgeoise, comme on disait avant ! (vous sûrement ! moi... Un tas de gens bien élevés au pouvoir d’achat quoiqu’on en dise... oui, plutôt favorable, malgré la crise, ah... la crise !!! et cette sorte d’intention funeste d’une caste installée encore une bonne tête au-dessus, de vouloir à peu près tout s’accaparer sur terre au plus grand mépris des règles élémentaires de bienséance entre nous.) L’image d’une association corrompue, comme pourrie de l’intérieur et devenue totalement aveugle à la réalité de ses propres privilèges. Tout ce qui menace le grand principe de cohésion des éléments. Une vieille compagnie d’intérêts communs gangrenée par essence par la convoitise, la cupidité et l’ambition. Tout ceux qui croient bon commenter par le silence honteux, la moindre tentative de rétablissement d’un principe d’équilibre entre nous... Tout ceux qui ricanent au triste chant des bas-fonds... Cette assemblée prête à toutes les compromissions pour continuer de s’accaparer le stérile, l’oiseux et le superflu ; maintenir son rang crasseux, sa place indécente, coûte que coûte... dans l’odieux manège d’une prospérité déraisonnée et des méthodes d’enrichissement excessifs. Un manège dont tout le monde a pourtant fait le tour depuis longtemps. Un grand huit des « trois-huit » en haut des bosses et du chômedu au pied des pentes raides de cette belle économie si tolérante et généreuse avec le plus grand nombre d'entre nous. L’image d’une bande de petits cireurs de pompes mielleux et leur sourire assigné face à tout ce qui les dépasse d’une forte tête ou d’un portefeuille un peu fort en gueule. Tout ce que ces rognures de princes déchus, ces bas-fonds en jabots... tout ce que cette forme d’humanisme chic et bien habillé est prête à tous les petits arrangements, toutes les manœuvres, toutes les compromissions pour tenter l’expérience du patrimoine avantageux et de la possession singulière, privée et sexuellement transmissible. La propriété... L’héritage donc. Et j’y reviendrais certainement ! Tout ce que ces « mystiques » en chapeau claque, ces pieux adeptes des cercles privés, des cénacles bien chauffés... s’imaginent encore réussir à conserver des lois qui les protègent d’une république véritable, « équitable » et juste.

Et tiens ! en parlant d’héritage donc... de transmission... Je pensais (toujours en jouant à saute moutons entre une envie de gerber dans la lumière réconfortante de cette neige providentielle de janvier, et celle de rattraper tout le temps perdu avec ma paire de Nike air™ triple épaisseur pour amortir les chocs à l’endroit du talon d’Achille) Ce Camus (j’y reviens aussi !) Ce Camus qu’on nous ressasse maintenant comme si tout le monde avait lu dans le détail l’abominable homme de Sartre... du premier au dernier chapitre et entre les lignes évidemment. Un Camus consensuel pendant qu’on y est ! Et pourquoi pas un Sartre qui ne plairait pas à tout le monde, non plus ! un Sartre qui ne cesserait de se poser des questions entre ses prises de positions un peu strictes à propos du Viet Minh, du conflit israélo-arabe ou de la guerre d’Algérie. Ce sartre-là, engagé un temps aux côtés de Castro ou d’un parti communiste à genoux devant les églises soviétiques, disons jusqu’en 56, Budapest... Et d’autres chats à fouetter sur l’autre rive de la Méditerranée. Je ne sais pas ?! Oui, après tout le mal qu’il avait d’abord pensé du stalinisme. Sartre, un idéaliste... Et alors, quoi ?! Un sale gosse quand même amoureux de Flaubert malgré son intérêt pour une certaine forme « obligatoire » de terrorisme pour tenter de survivre et puis d’exister... Sartre et son côté anti impérialiste primaire, mais tellement nécessaire pour espérer exploser la tronche d’un capitalisme de salauds, inventé tout exprès pour durer et foutre un sacré bordel dans nos bons vieux rapports humains déjà si compliqués sur une terre saturée... Sarte contre camus !?... Les fourbes ! Les ingrats !... Quelle drôle d’invention ! Que je vous précise alors quelques points cruciaux qui gouvernent à ma pensée pour élaborer le fondement de nos relations futures... Premièrement Camus n’est pas une case sur un échiquier philosophique réduit encore au seul état d’opposant bienséant d’un abominable Sartre agité sur sa banquette du café de Flore. Mais d’abord le prodige des belles lettres. Cette intuition magique d’un forcené du cœur errant. Un marcheur dans le désert sous un ciel hurlant. L’épopée de ce Sisyphe dont il fait bravement son raisonnement sensible, sa véritable lutte, son enchantement radical. Un Camus déraciné, écorché de l’intérieur. Mais je vois le temps passer déjà, pardonnez-moi cette longueur matinale... et vos tumultes qui s'en inquiètent, votre précipitation et la mienne. Alors, on s'en reparle comme on dit. Et puis continuez de télécharger surtout !... Oui, comme je vous dirais de continuer de tout prendre comme ça vous vient, à qui ne saurait jamais rien rendre à son prochain... Prenez tout et balayez devant votre porte surtout ; nettoyez sec, faites briller vos idées sincères vos belles opinions tranchées, et à très bientôt.
NÉON™



mardi 5 janvier 2010

L'ESCALADE... / 1


RÉUNION DE CRISE SUR QUELQUES HAUTEURS SINGULIÈRES EN ARBOIS.

La voie n'est pas d'une difficulté extrême, mais comme l'ensemble du secteur concerné... c'est-à-dire la partie supérieure des falaises de Montfaucon située sur les hauteurs de Besançon, le rocher est plutôt patiné, assez étrange pour tout dire, déroutant... et réclame beaucoup de lucidité. Une entreprise délicate et qui réserve toujours la surprise d’une de ces aspérités qu’on croyait toute indiquée juste avant de se révéler finalement trop incertaine sous les doigts ; une de ces prises, une réglette trop fuyante pour se hisser franchement dessus. Bon, je ne sais pas trop pourquoi je vous parle de cet itinéraire plutôt modeste, cachée dans les roches dites « d’Arbois » et suspendu aux lèvres du fort de Montfaucon. Un mur de rendez-vous, réservé à ces beaux jours de printemps lorsque le calcaire s’éclaircit dans la forêt dense et que les copains insistent pour tenter des trucs invraisemblables en marge de leur petite vie bien rangée. Sinon que voilà des semaines que cette idée me hante de remettre quelques grammes de gomme espagnole aux pieds pour déguerpir au plus vite, sortir du marasme ambiant. L’humidité peut-être... Tout ce qui suinte franchement dans l’air pas très sain de ce passage de témoin annuel. Un Besson qui crève l’écran d’une année sur l’autre ; une Roselyne Bachelot, ministre de la santé pour essayer de nous faire rire avec ses vaccins refourgués en solde en Asie du Sud Est ou dans les Émirats arabes unis après avoir essayé de nous foutre la trouille pendant des mois en agitant ses petits bras dans les médias plutôt complaisants... Je ne sais pas, non... Vraiment pas ! Copenhague, tiens !... Le sommet... Des hauteurs considérables dans la connerie humaine. L’idée qu’il nous restait quelques minutes à vivre, deux heures avant le grand ramdam international pour trouver une solution de secours aux ours qui crèvent à genoux sur la banquise, aux libellules qui s’étranglent dans l’air triste de nos jours sans lendemain... Et puis rien. L’idée qu’il fallait tous retrousser nos manches pour remédier à l’irréparable, parer à la catastrophe écologique dorénavant inévitable... Une mort lente, programmée depuis des lustres dans une conjugaison d’intérêts aveugles insupportables. Je ne sais plus. Copenhague... Le comportement tragique d'un tas de somnambules, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise encore ? Oui, voilà, je pensais à une voie, à une bonne voie d’insertion comme dirait ma Lili préférée... mais pour circuler loin de toute cette époque déglinguée.



ESCALADE DANS LES ROCHERS D'ARBOIS / NÉON 2008


Une voie comme un passage dérobé plutôt qu'une paire d'autoroutes de faux-semblants ; un chemin de traverse pour retrouver la terre dans son état normal, elle et ses cheveux délacés, sa peau de banane sous mes pieds quand il pleut. Quelque chose comme un monde insensé, un truc absurde dans le sens où le comprenait ce Camus dont on fait tant cas tout à coup. Une voie d’accélération pour échapper au tumulte de la foule, son allure exigeante et pressée. Vous avais-je dit un jour que je ne vous préférais pas à beaucoup de gens dont on ne parle jamais et qui murmurent en silence la poésie des orages ? Ce sont je crois les pentes risquées, les passages interdits et les croisements périlleux qui me manquent le plus aujourd’hui, là, maintenant, tout de suite, à la place de ces plaines de bons sentiments, ces gerbes de lignes droites butées. Quelques errements géométriques sur des surfaces bien poncées. Je ponce, donc je suis... lisse et sans bavure... Un monument mastoc et bien verni pour nous garder d’un tas de courants d’air superstitieux... Bon, aller... Je vous laisse. Un tas de boulot qui m'attend. Des rendez-vous importants, un planning serré, la netteté à faire sur les yeux des gens biens comme il faut, et des coupes franches dans tout ce qu'ils voudraient se répéter un peu trop pour ne rien dire. Bref ! la routine télévisuelle. Et tous mes voeux de bonne santé quand-même pour cette nouvelle année.
NÉON™