COURRIER
LETTRE À UN ABONNÉ AU RÉSEAU VOLTAIRE ET COMMENTATEUR ASSISU DU JOURNAL DE NÉON™. (QU'IL EN SOIT AUSSI REMERCIER PAR AVANCE DE CE QUI SUIT)
Quoi ? Un ami m’apprend que « l’Idiot » est de retour dans les fenêtres de commentaires du Journal de Néon (voir l'article NÉON™ PARLE DE SON KEFFIEH)... Chouette ! Encore de bien bonnes lectures en perspective. Que le meilleur ! L’huile essentielle du monde sensible. La liqueur des liqueurs médiatico-anarcho-agréssives, portée à son degré d’ébullition tragique dans la couleur inquiétante d’un rouge-brun assez moche. « Le réseau Voltaire » Celui de Thierry Meyssan (il ne manquait plus que lui !) aux commandes d’une piètre machine de guerre journalistico-dépressive complètement détraquée depuis que Sollers et Bourdieu ont décidé de quitter le navire de leur plein gré avec tous ceux qui les ont suivi depuis. À cette première embarcation des années quatre-vingt dix, et pleine de bonnes intentions contre le retour de l’ordre moral en Europe et ailleurs — un réseau d’esprit... — succède aujourd’hui un « Voltaire » aux ordres d’une manigance interalliénés représenté par son capitaine archi mythomane Thierry Meyssan, un maçon girondin (ce qui n’est pas forcément une tare, à part pour les maçons eux-mêmes qui auraient fait n’importe quoi pour s’en débarrasser plus tôt !) Thierry Meyssan... Son ami le brillantissime Claude Karnoouh, oui, le révisionniste et négationniste Claude Karnoouh qui avait rejoint le commandant du bateau ivre. Et puis Alain de Benoist de la nouvelle droite de 2005 (l’ivre droite)... comme il en fut déjà dans celle des années 70 et comme collaborateur du mouvement Europe-action quelques années plus tôt. Jack Naffair ou Paul Labarique ou quelque pseudo que vous voulez. Un véritable nid d’alchimistes à dix balles. Qu’ils aillent tous cuire en enfer ! Oh !!! Jean Edern... Sais-tu que tu finiras même un jour par nous manquer ? Qui aurait pu croire ça ?!
Le réseau Voltaire... si vous avez les moyens de perdre votre temps avec ce genre de pensée unique contestataire et revancharde. Une bande d’individualistes haineux, jaloux et sacrément fouteurs de merde. Si vous avez la chance, oui, de disposer d’assez de temps libre (un bon petit boulot tranquille et pas trop mal payé)... sans savoir qu’en faire, au lieu de relire Baudelaire en voyageant vraiment. Baudelaire un « non aligné » lui aussi, mais par la voix de la belle âme, de l’âme pure de l’écrivain qui se livre à ses lecteurs en plein jour et en raclant jusqu’à ses dernières miettes d’altruisme. Baudelaire, qui s’adressait justement à ses lecteurs en préambule des « Fleurs du mal » le 1er juin 1855 en ces termes :
Mais alors, que cet « Idiot » comme il se désigne sans autre référence... (et tout à l’opposé du célèbre personnage de Dostoïevski !) veuille bien sortir de l’ombre un peu sale où il se taire pour hurler avec la meute, la charogne ! Qu’il ose, oui, par la vraie valeur de sa plume, enfin montrer son visage cambré par la spirale infernale de la vindicte et des histoires d’amour perdues. Toute la couleur du monde qui le quitte, son horizon détraqué par la colère et le ressentiment.
Enfin, quant à ce Monsieur Voltaire qu’on agite un peu partout à loisir de quelques morceaux de ficelles philosophiques bricolées à bon compte... Voltaire, que je me permette un court instant de vous l’emprunter à mon tour et songeant à Candide. « l’ennui, le vice et le besoin ». Voilà les trois maux les pires de l’humanité.
À mon hypocrite lecteur, — pour emprunter une dernière fois les vers de Baudelaire — mon semblable, — mon frère !
Néon™
LETTRE À UN ABONNÉ AU RÉSEAU VOLTAIRE ET COMMENTATEUR ASSISU DU JOURNAL DE NÉON™. (QU'IL EN SOIT AUSSI REMERCIER PAR AVANCE DE CE QUI SUIT)
Quoi ? Un ami m’apprend que « l’Idiot » est de retour dans les fenêtres de commentaires du Journal de Néon (voir l'article NÉON™ PARLE DE SON KEFFIEH)... Chouette ! Encore de bien bonnes lectures en perspective. Que le meilleur ! L’huile essentielle du monde sensible. La liqueur des liqueurs médiatico-anarcho-agréssives, portée à son degré d’ébullition tragique dans la couleur inquiétante d’un rouge-brun assez moche. « Le réseau Voltaire » Celui de Thierry Meyssan (il ne manquait plus que lui !) aux commandes d’une piètre machine de guerre journalistico-dépressive complètement détraquée depuis que Sollers et Bourdieu ont décidé de quitter le navire de leur plein gré avec tous ceux qui les ont suivi depuis. À cette première embarcation des années quatre-vingt dix, et pleine de bonnes intentions contre le retour de l’ordre moral en Europe et ailleurs — un réseau d’esprit... — succède aujourd’hui un « Voltaire » aux ordres d’une manigance interalliénés représenté par son capitaine archi mythomane Thierry Meyssan, un maçon girondin (ce qui n’est pas forcément une tare, à part pour les maçons eux-mêmes qui auraient fait n’importe quoi pour s’en débarrasser plus tôt !) Thierry Meyssan... Son ami le brillantissime Claude Karnoouh, oui, le révisionniste et négationniste Claude Karnoouh qui avait rejoint le commandant du bateau ivre. Et puis Alain de Benoist de la nouvelle droite de 2005 (l’ivre droite)... comme il en fut déjà dans celle des années 70 et comme collaborateur du mouvement Europe-action quelques années plus tôt. Jack Naffair ou Paul Labarique ou quelque pseudo que vous voulez. Un véritable nid d’alchimistes à dix balles. Qu’ils aillent tous cuire en enfer ! Oh !!! Jean Edern... Sais-tu que tu finiras même un jour par nous manquer ? Qui aurait pu croire ça ?!
François Marie Arouet, dit Voltaire, 1694-1778, écrivain et philosophe français.
Le réseau Voltaire... si vous avez les moyens de perdre votre temps avec ce genre de pensée unique contestataire et revancharde. Une bande d’individualistes haineux, jaloux et sacrément fouteurs de merde. Si vous avez la chance, oui, de disposer d’assez de temps libre (un bon petit boulot tranquille et pas trop mal payé)... sans savoir qu’en faire, au lieu de relire Baudelaire en voyageant vraiment. Baudelaire un « non aligné » lui aussi, mais par la voix de la belle âme, de l’âme pure de l’écrivain qui se livre à ses lecteurs en plein jour et en raclant jusqu’à ses dernières miettes d’altruisme. Baudelaire, qui s’adressait justement à ses lecteurs en préambule des « Fleurs du mal » le 1er juin 1855 en ces termes :
La sottise, l’erreur, le pêché, la lésine
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
Mais alors, que cet « Idiot » comme il se désigne sans autre référence... (et tout à l’opposé du célèbre personnage de Dostoïevski !) veuille bien sortir de l’ombre un peu sale où il se taire pour hurler avec la meute, la charogne ! Qu’il ose, oui, par la vraie valeur de sa plume, enfin montrer son visage cambré par la spirale infernale de la vindicte et des histoires d’amour perdues. Toute la couleur du monde qui le quitte, son horizon détraqué par la colère et le ressentiment.
Enfin, quant à ce Monsieur Voltaire qu’on agite un peu partout à loisir de quelques morceaux de ficelles philosophiques bricolées à bon compte... Voltaire, que je me permette un court instant de vous l’emprunter à mon tour et songeant à Candide. « l’ennui, le vice et le besoin ». Voilà les trois maux les pires de l’humanité.
À mon hypocrite lecteur, — pour emprunter une dernière fois les vers de Baudelaire — mon semblable, — mon frère !
Néon™