jeudi 19 février 2009

L'APPEL DE LA SORBONNE



RÉACTION


"L'APPEL DE LA SORBONNE"
ET DE 12 PRÉSIDENTS D'UNIVERSITÉS FRANÇAISES FACE AU PROGRAMME DE RÉFORMES EN COURS.
9 février 2009

Le discours de Georges Molinié (président de Paris IV) à la tribune de l'amphithéâtre Richelieu. Un président très énervé, mais déterminé pour "sauver" l'enseignement public français face aux programme de réformes qu'il juge "totalement inacceptable. Des réformes bidons, mais calamiteuses".
"Je maintiens", dit Georges Molinié, "que ce programme est une farce et du mépris de la part du ministère". Il n'y a eu aucune écoute, aucun contact avec la réalité de ce que nous représentons.
Ce ne sont pas des erreurs, du bling, bling par hasard... mais un programme politique! Le plus grand coup porté à l'enseignement public depuis Vichy".

"Nous en avons surtout assez de la désinformation dans presque tous les médias télécommandés. Non nous ne sommes pas contre toutes réformes, non nous n'idéalisons pas le passé ni l'actuel, non, nous ne sommes pas une bande de vieux cons réactionnaires, de gauchistes gâteux fainéants ou nuls. ce qu'on dit qu'on est !"

Pour finir, les 12 présidents signataires de l'appel, réclament le minimum d'un moratoire en préalable de toute nouvelle discussion.







Après trois semaines de mobilisation, les facs descendent à nouveau dans la rue ce jeudi 19 février. Ils réclament toujours : Le retrait des réformes du statut des enseignants-chercheurs et de la formation des enseignants, le rétablissement des postes supprimés dans le supérieur et le refus du démantèlement des grands organismes de recherche. Entre 43 000 et 100 000 personnes selon les sources, avaient défilé dans toutes les villes de France le 10 février dernier. (source AFP)


Une analyse (dans l'édition du Monde du 18/02/09)
Les présidents d'université lâchent l'exécutif (Le Echos du 13/02/09)