CINÉMA / FESTIVAL DE COURT-MÉTRAGES
MANIFESTATION FORTEMENT RECOMMANDÉE PAR LE JOURNAL DE NÉON™
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LE FESTIVAL "BESANCOURT"
LES 23 ET 24 MAI À BESANÇON
AU CINÉMA LE KURSAAL
La première édition en 2007 fut un délice. La présence de Raphaël Jacoulot par exemple... le réalisateur de "Barrage". (un ancien élève de l'école des Beaux arts de Besançon avant d'intégrer le département réalisation de la Femis et de tourner "La lisière", son premier film, un court-métrage...)
Vingt quatre films pour une première compétition de court-métrages (fictions ou documentaires) provenant de 5 pays. Pas mal pour un début ! Franck Labourier dans son costume de cérémonie tout neuf ; un président ravi de parler de ce qu'il aime devant un public qui essuie les plâtres, comme on dit. Au hasard, le cinéma "amateur", une particularité de ce tout jeune festival (et sans aucune malice de ma part, je vous assure !) La présence d'une toute jeune cinéaste, Ariane Panagopoulos pour ses "Ombres et lucioles"; une régionale de l'étape comme le jurassien Christophe Ferrux, et son superbe "indien", une perle du genre ; prix du documentaire dans la catégorie professionnelle.
Je me souviens avoir retenu cet "âme du cochon" de Mathias Papigny, Un film formidable primé chez les amateurs. Le film manquait certes de professionnalisme justement, d'angles bien visés, de raccords bien ajustés, mais c'est tout ce qui faisait le charme si particulier de cette tranche de vie si tangible dans le Haut-Doubs. Un cochon, la dextérité dans le verbe d'une bande de paysans ravis de trucider la pauvre bête, et leurs drôles de manières de parler d'argent face à une caméra de cinéma. Le cochon... Un thème rabâché, mille fois pillé par les efforts désespérés de la télévision régionale pour se rapprocher toujours plus près de chez vous ! Mais cette fois, était la bonne... juste le bon moment, la meilleure prise de tous les temps ; le kairos du cochon pendu pour faire pleurer de rire les "amateurs". La caractéristique, oui, de ce festival de poche. Et permettez-moi juste cette courte citation d'Orson Wells qui disait à ce propos de ces "amateurs" : Lorsqu'il te semble que tu deviens vraiment professionnel, il est temps de changer de métier", disait Monsieur Wells. Sacré Orson !
Et c'est reparti pour une deuxième édition. Une trentaine de films et quelques sous supplémentaires pour mettre les petites boites de pellicules dans les grandes.
Début des hostilités le vendredi 23 mai à 19H 30 avec une heure et demie de projection hors compétition. Parmi eux : « Le Mozart des Pickpocket » de Philippe Pollet-Villard (César du meilleur court-métrage / Prix du Public et Grand-Prix à Clermond-Ferrand / Oscar du meilleur court-métrage…), mais aussi « Squash » de Lionel Bailliu...
Vingt quatre films pour une première compétition de court-métrages (fictions ou documentaires) provenant de 5 pays. Pas mal pour un début ! Franck Labourier dans son costume de cérémonie tout neuf ; un président ravi de parler de ce qu'il aime devant un public qui essuie les plâtres, comme on dit. Au hasard, le cinéma "amateur", une particularité de ce tout jeune festival (et sans aucune malice de ma part, je vous assure !) La présence d'une toute jeune cinéaste, Ariane Panagopoulos pour ses "Ombres et lucioles"; une régionale de l'étape comme le jurassien Christophe Ferrux, et son superbe "indien", une perle du genre ; prix du documentaire dans la catégorie professionnelle.
Je me souviens avoir retenu cet "âme du cochon" de Mathias Papigny, Un film formidable primé chez les amateurs. Le film manquait certes de professionnalisme justement, d'angles bien visés, de raccords bien ajustés, mais c'est tout ce qui faisait le charme si particulier de cette tranche de vie si tangible dans le Haut-Doubs. Un cochon, la dextérité dans le verbe d'une bande de paysans ravis de trucider la pauvre bête, et leurs drôles de manières de parler d'argent face à une caméra de cinéma. Le cochon... Un thème rabâché, mille fois pillé par les efforts désespérés de la télévision régionale pour se rapprocher toujours plus près de chez vous ! Mais cette fois, était la bonne... juste le bon moment, la meilleure prise de tous les temps ; le kairos du cochon pendu pour faire pleurer de rire les "amateurs". La caractéristique, oui, de ce festival de poche. Et permettez-moi juste cette courte citation d'Orson Wells qui disait à ce propos de ces "amateurs" : Lorsqu'il te semble que tu deviens vraiment professionnel, il est temps de changer de métier", disait Monsieur Wells. Sacré Orson !
Et c'est reparti pour une deuxième édition. Une trentaine de films et quelques sous supplémentaires pour mettre les petites boites de pellicules dans les grandes.
Début des hostilités le vendredi 23 mai à 19H 30 avec une heure et demie de projection hors compétition. Parmi eux : « Le Mozart des Pickpocket » de Philippe Pollet-Villard (César du meilleur court-métrage / Prix du Public et Grand-Prix à Clermond-Ferrand / Oscar du meilleur court-métrage…), mais aussi « Squash » de Lionel Bailliu...
"LE MOZART DES PICKPOCKET" DE PHILIPPE POLLET-VILLARD (EXTRAIT)
VENDREDI 23 MAI (19H30)
Ouverture du festival et début des projections.
SAMEDI 24 MAI (9H30 à 18H 30)
projection des 25 films en compétition.
Remise des prix (à partir de 21H30)
Les films des lauréats (cinq films au moins) seront à nouveau projetés.
VOIR LE SITE DU FESTIVAL
Ouverture du festival et début des projections.
SAMEDI 24 MAI (9H30 à 18H 30)
projection des 25 films en compétition.
Remise des prix (à partir de 21H30)
Les films des lauréats (cinq films au moins) seront à nouveau projetés.
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